À corps [père]du

Par cette série, j’ai voulu explorer le thème de l’absence d’un parent. De la construction sans lui par souvenirs directs ou interposés. 

L’ enfant apprend par mimétisme et se meut dans son espace, instable, avant de trouver des limites.
La confrontation face à l’absence et le silence arrive, et tout se fige. Commence une quête intérieure, lente, fixe. Où sont les bases ?
Le regard se détourne vers l’extérieur. Que sont les acquis ? 
On cherche, on doute, on aime, on s’identifie, on s’émancipe, on choisit. 
Autre parent, entourage, ami·es et familles choisies, livres, films, religions : tant d’héro·ïnes, de modèles, d’histoires… Ça bouge – Nous sommes des millions – par jeu de miroirs.

Ceci est une ode aux pères qui n’ont pas été, qui n’ont pas su être, mais surtout à toutes celles et ceux qui font que nous sommes.